Une surdité de transmission peut être diagnostiquée au niveau de l’oreille externe.
Une surdité de transmission peut également se déclarer dans l’oreille moyenne ? elle est généralement due à une ou plusieurs otites.
Dans le cas d’une otospongiose ou d’une malformation, une intervention chirurgicale est tout à fait envisageable. Un bilan permettra de préciser la nature de l’intervention et son étendue.
Si les traitements médicamenteux ou chirurgicaux ne s’avèrent pas efficaces ou s’il ne sont pas appropriés, il ne reste plus qu’une option possible : l’appareillage.
Dès que le diagnostic est posé, il faut appareiller l’enfant le plus tôt possible. En effet, il est nécessaire de stimuler l’audition de l’enfant dès son plus jeune âge car, sinon, ce dernier, surtout s’il est atteint d’une surdité sévère ou profonde, risque d’inactiver ses capacités auditives. Une déprivation sensorielle entraîne une atrophie des voies et des centres auditifs.
L’appareillage de l’enfant peut intervenir dès l’âge de 4 mois. Les appareils les plus courants sont les contours d’oreille et les intra-auriculaires placés à l’intérieur du conduit auditif externe. C’est l’audioprothésiste, sur prescription du médecin ORL, qui procède à l’appareillage de l’enfant.
Dans les premiers temps, l’enfant verra l’audioprothésiste toutes les semaines pour procéder aux réglages de l’aide auditive. Les visites s’espaceront peu à peu, tous les mois, tous les deux mois. Néanmoins, l’enfant sourd devra consulter son audioprothésiste au moins 1 à 2 fois par an.
L’audioprothésiste travaille en étroite collaboration avec l’ORL. Une fois l’enfant appareillé, l’ORL vérifie l’appareillage, recoupe et contrôle les résultats de l’audioprothésiste puis lui transmet les informations en retour. Ces deux professionnels de la santé travaillent la main dans la main. Ces fréquentes visites médicales permettent de faire le point et de prendre connaissance des progrès en matière de diagnostic ou de prothèses auditives. On constate parfois de nouvelles baisses de l’audition face auxquelles il faut ré-adapter les réglages de l’appareil.
Enfin, une fois la procédure d’appareillage mise en route, il ne faut pas oublier la visite chez l’orthophoniste. C’est avec lui que l’enfant apprendra à corriger les défauts de langage acquis pendant la période de non appareillage.
Depuis l’arrêté du 11 octobre 2000, les jeunes peuvent bénéficier d’une prise en charge de leur appareillage stéréophonique par la Sécurité Sociale jusqu’à l’âge de 20 ans. Via la CPAM, les jeunes appareillés peuvent également obtenir 2 allocations forfaitaires annuelles d’entretien.
L’arrêté précédemment cité prévoit aussi que :
En moyenne, 199,71 euros sont remboursés par appareils.